- 《广州湾历史文化研究》第一辑
- 王钦峰
- 2190字
- 2021-09-03 18:06:52
译文:Académie de Culture Lingnan et la recherche de Guangzhouwan
L'Académie de Culture Lingnan (ci-après dénommé ACL) de l'Université Normale de Lingnan demeure une institution scientifique très jeune qui représente une grande opportunité de développement. Il a été créé en été 2012 (alors appelle l'Académie de Culture Locale). Depuis sa création, il s'est établi comme l'une des trois institutions de recherche directement de l'Université Normale de Lingnan. Onze institutions de recherche ont été mises en place telles que l'Institut de recherche sur la culture de Guangzhouwan, l'Institut de recherche sur la culture de Leiyang, l'Institut de recherche sur la culture de Wuchuan, l'Institut de recherche sur les dialectes et la culture de l'ouest du Guangdong, l'Institut de recherche sur la culture folklorique de l'ouest du Guangdong, l'Institut de recherche sur l'art folklorique de Leizhou, l'Institut de recherche sur la route de la soie maritime. Le corps d'enseignement est composé d'une vingtaine de professeurs et docteurs. Le Centre d'Innovation Collaborative de Recherche sur la Culture en Voie de Disparition de l'Ouest du Guangdong (ci-après dénommé CICRC), dont les membres sont dominés par les chercheurs de l'ACL et dont les autres membres venaient des universités et institutions de recherche de Zhanjiang y compris l'Association de recherche sur la culture de Leizhou et l'Association de recherche sur Guangzhouwan, a été établi en 2015. Le centre se fixe six orientations de recherche: le territoire française de Guangzhouwan, les dialectes en voie de disparition de Lingnan, l'art en voie de disparition et les patrimoines immatériels de l'ouest du Guangdong, les personnages historiques de l'ouest du Guangdong, la culture folklorique en voie de disparition de l'ouest du Guangdong, la culture maritime et la route de la soie maritime de l'ouest du Guangdong. La mise en place des plateformes de recherche a été fortement soutenue par notre université et la ville de Zhanjiang, y compris les soutiens aux projets tant « verticaux » que « horizontaux ».
Dans les années passées, l'ACL et le CICRC mettent l'accent sur la recherche des dialectes en voie de disparition de l'ouest du Guangdong, de la culture traditionnelle de la Péninsule de Leizhou, de l'histoire et de la culture de Guangzhouwan. Grâce à nos efforts, ainsi ont été réalisées un grand nombre de recherches scientifiques influentes en Chine. Comme tout le monde le sait, l'ouest du Guangdong est une région où se logeaient les habitants de Baiyue(百越)pendant une longue période et ensuite les habitants de Han s'y sont installés, d'où la complexité de la langue. Au fur et à mesure de l'accélération de la modernisation et de l'urbanisation, quelques dialectes sont en voie de disparition. Dans ce contexte, le travail de l'équipe de la recherche sur les dialectes en voie de disparition de l'ouest du Guangdong de l'ACL est focalisé sur la recherche des dialectes en voie de disparition de l'ouest du Guangdong même de Lingnan, tendant à sauver les dialectes à travers différents moyens. L'équipe a gagné des projets scientifiques importants y compris les projets-clé soutenus par les Fonds nationaux des sciences sociales et les projets au niveau départemental sous la direction de professeur CHEN Yunlong. Une série de colloques ou forums de haut niveau ont été organisés avec succès et ont exercé une grande influence. Une bonne ambiance de recherche sur la culture traditionnelle règne dans notre institut qui se trouve aussi au premier rang dans les domaines de la recherche sur CHEN Bin , les partrimoines immatériels de la Péninsule de Leizhou et la culture folklorique de l'ouest du Guangdong, permettant au gouvernement local de mettre en place les ressources culturelles traditionnelles de qualité. L'institut joue surtout un rôle modèle dans le développement culturel moderne de Zhanjiang surtout dans la mise en valeur et l'utilisation des ressources culturelles de bonne gouvernance de CHEN Bin et la mise en place de base de bonne gouvernance de CHEN Bin en aidant la Commission de contrôle de la discipline de Leizhou. En ce qui concerne les résultats de recherche, l'équipe de recherche sur la culture traditionnelle de la Péninsule de Leizhou a réalisé successivement une série d'ouvrages scientifiques qui sont modèles à Zhanjiang au coeur des professeurs LONG Ming et TANG Youbo tels que « CHEN Bin —Ministre lettré du début des Qing à Taiwan », « Culture des hommes illustres locaux », « Qingduan, un fonctionnaire intègre », « Recueil de CHEN Bin ». Par ailleurs, les oeuvres de recherche sur les chansons de Leizhou, les chansons de filles, l'art et le folklore de Leizhou des professeurs SUN Jianhua, JU Yunhe, LIN Chun et GAN Yongmei seront sorties successivement. Pourtant, un grand nombre de sujets importants ne sont pas encore profondément étudiés. La recherche sur de nombreuses célébrités au milieu de l'histoire et la culture de la Péninsule de Leizhou est encore limitée, on peut citer XIAN Furen, CHEN Changqi, CHEN Qiaosen, CHEN Lanbin , LIN Zhaotang etc. Les grands écrivains dégradés à Leizhou dans l'histoire comme par exemple SU Shi, TANG Xianzu ne sont pas suffisamment accordés de l'importance.
Depuis ces dernières années, l'ACL et le CICRC investissent beaucoup de ressources humaines et matérielles et de temps dans les recherches de l'histoire et de la culture de Guangzhouwan. Pendant les vacances d'été de 2010, les professeurs LONG Ming et JING Dongsheng ont entamé les activités de recherche sur la culture de Guangzhouwan en France et ont apporté les premiers documents de Guangzhouwan provenant des Archives de France. Leur mise en ordre de ces documents marque une vision internationale et les domaines de recherches plus étendus en ce qui concerne la recherche sur Guangzhouwan à Zhanjiang. Depuis la seconde moitié de l'année 2012, les établissements de recherches sur Guangzhouwan ont été créés l'un après l'autre à Zhanjiang, dont les membres-clé sont ceux de notre université et dont la création promeut efficacement le développement des recherches sur Guangzhouwan à Zhanjiang. En juillet 2012, au début de sa création, l'ACL a installé l'Institut de recherches sur Guangzhouwan, visant à renforcer les recherches sur la première histoire de Zhanjiang et se vouant à la découverte des ressources historiques de Guangzhouwan et à la transformation des résultats de recherche. Début 2013, l'Association de recherche sur Guangzhouwan de Zhanjiang où nos chercheurs ont assumé des fonctions importantes a été fondée. Les ouvrages scientifiques ont été publiés successivement en deux ans tels que《Matériaux pour l'histoire de Guangzhouwan》,《Histoire et souvenirs de Guangzhouwan》, permettant à la recherche et aux activités académiques sur Guangzhouwan d'être dévelopées de manière efficace et ordonnée. En juillet 2014, le premier 《Forum de l'histoire et de la culture de Guangzhouwan》organisé par l'ACL de l'Université Normale de Zhanjiang et l'Association de recherche sur Guangzhouwan de Zhanjiang a eu lieu à Chikan, au cours duquel on propose de découvrir, de clarifier et de rechercher, de façon systématique, les documents de Guangzhouwan pour enfin créer la discipline intitulée《Etudes de Guangzhouwan》.
Bien que les demandes de cette discipline des milieux académiques de Zhanjiang soient nombreuses, jusqu'à présent, sa création demeure une tâche pénible et qui n'est pas encore sur la bonne voie à cause des limites des documents et du niveau de langue des chercheurs. Jusqu'à ce que nous ayons rencontré les ouvrages des cherchers français, qui sont présents ici, par exemple 《La France coloniale à l'assaut de la Chine》de Jean-Jacques Tatin-Gourier,《FORT BAYARD》de Bertrand Matot (M. Matot n'a pas pu participer au présent colloque) et surtout « Le territoire à bail de Guangzhouwan : une impasse de la colonisation française en Asie orientale (1898-1946) » d'Antoine Vannière, nous avons constaté que les études des chercheurs français sur la création d'《tudes de Guangzhouwan》sont meilleures que celles des chercheurs de Zhanjiang.
Nous attendons avec grand intrérêt la tenue de ce colloque académique international sur Guangzhouwan. En premier lieu, nous avons eu l'intention de l'organiser il y a quelques années, plus précisément en 2013. Mais à ce moment-là, nous ne l'avons pas bien préparé surtout parce que nous étions dénués de résultats de recherche. Cette fois-ci, nous avons invité les amis étrangers à l'occasion de la publication de ces ouvrages académiques, y compris ceux des amis français et chinois, permettant de les réunir ensemble pour engager un dialogue bien documenté et considérable. En deuxième lieu, nous avons invité autant de chercheurs chinois et étrangers que possible provenant de France, Etats-Unis, Allemagne, Japon, Singapore et Hongkong, s'intéressant à la recherche sur Guangzhouwan ou ayant des aboutissements remarquables. Nous espérons échanger directement avec eux afin d'en tirer une inspiration en matière de méthodes de recherche, esprit professionnel et attitude académique. En troisième lieu, nous avons proposé de riches sujets aux participants du colloque en espérant qu'ils peuvent accorder plus d'attention aux sujets préoccupés du milieu culturel de Zhanjiang, répondre aux demandes culturelles de Zhanjiang, nous aider à mettre en place des ressources historiques et culturelles de Guangzhouwan et même nous donner leurs précieux conseils et exprimer leurs opinions pour bien développer notre ville sous l'angle de la culture.
Les « Etudes de Guangzhouwan » est un domaine de recherche qui est négligé depuis longtemps en Chine et en France, surtout en Chine. Cependant, ce qui s'avère précieux, c'est que ces études sont chargées d'un nouvel esprit culturel.
Pendant la période coloniale, il y avait des soldats français qui faisaient des recherches sur Guangzhouwan à Fort Bayard, comme par exemple Stanislas Millot, lieutenant de vaisseau qui a publié un ouvrage racontant l'histoire de Guangzhouwan avant l'arrivée des Français et qui a obtenu le prix Stanislas-Julien en 1910, prix prestige de sinologie qui a été aussi décerné au philosophe chinois Feng Youlan en 1949 et au sinologue chinois Jao Tsung-i en 1962. Ces études servent en général les fins de la colonisation.
Au contraire, les études des chercheurs français sur Guangzhouwan d'aujourd'hui ne se focalisont plus sur les desseins coloniaux. Leur objectif consiste plutôt à réfléchir sur l'histoire de leur nation, les politiques coloniales et impériales du 19e siècle au 20e siècle afin de chercher à rétablir la vérité historique. Au lieu d'insister sur la critique politique et culturelle (critique du colonialisme et de l'impérialisme), les missions des chercheurs chinois, quant à elles, se tournent vers les recherches culturelles, la construction culturelle, la protection des ressources historiques et culturelles, et aussi vers la recherche de la vérité de cette histoire. Un tel objectif académique similaire permet aux chercheurs de différents pays de se réunir.
(WANG Qinfeng, professeur et doyen exécutif de l'Académie de Culture Lingnan de l'Université Normale de Lingnan. Cet article est arrangé selon le discours d'ouverture de professeur Wang Qinfeng.)
(北京城市学院 惠娟译)